Comment Bechtle France participe à une démarche solidaire et écologique grâce à la Banque de l’Objet ?
Bechtle France a eu la chance de visiter les locaux et entrepôts de la Banque de l’Objet à Strasbourg, grâce au réseau Initiatives Durables auquel il adhère également. Un partenariat utile, qui permet au groupe de pousser plus loin les réflexions RSE de la filiale.
Grâce à cette association, Bechtle France a pu faire collecter et revaloriser près de 1,5 Tonnes de son ancien matériel de bureau qui a ainsi pu commencer une nouvelle vie !
Qu’est-ce que la Banque de l’Objet ?
Il s’agit d’une association actrice du réemploi implantée en Alsace, fondée en 2014 par un réseau d’associations locales et présidé à l’époque par Frédéric Nitschke, également ancien président de la Banque Alimentaire du Bas-Rhin. La Banque de l’Objet en plus des équipements d’entreprises collecte tout sorte d’invendus non alimentaires. Elle aide aujourd’hui 110 structures associatives et à travers elles environ 5000 personnes.
Ce sont également 9 salariés dont 5 dans le cadre d’un chantier d’insertion, qui viennent collecter les objets les plus divers et utiles (mobilier, vaisselle, literie, appareils électroménagers, matériaux d’aménagement et bricolage, textile, fournitures scolaires, produits d’hygiènes…). Des invendus ou des objets déjà utilisés dont les entreprises n’ont plus besoin et qui une fois collectés sont triés, remis dans le circuit au profit des associations, mis en vente à prix modique ou parfois donnés. La Banque de l’objet c’est aussi du relooking de meubles, des braderies solidaires et boutiques éphémères.
Quels sont Les enjeux majeurs de la collecte d’objets ?
Depuis 8 ans, 296 tonnes ont été collectées auprès de distributeurs et de producteurs et réemployées à hauteur de 75%. Selon une enquête ADEME, 630 millions d’euros de produits non alimentaires neufs sont détruits chaque année en France. La destruction des invendus coûte entre 250 et 750 euros la tonne selon leur nature et génère 5 à 20 fois plus de gaz à effet de serre que leur réutilisation.
À cela s’ajoute une pauvreté endémique en Alsace avec un taux frôlant les 12% (selon les chiffres publiés par l’Observatoire des inégalités en 2013) et contre laquelle la Banque de l’Objet lutte aujourd’hui grâce à la collecte et la redistribution des objets aux personnes en situation de précarité.
Face à un tel constat, on comprend qu’il est dans l’intérêt de tous et de notre planète d’agir.
Alors n’attendons plus, avant de jeter, pensons à la Banque de l’Objet !